La cohérence cardiaque:

D’abord appliquée dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, la cohérence cardiaque est de plus en plus utilisée dans les programmes de gestion du stress et de l’anxiété ainsi que dans la régulation émotionnelle. Elle agit positivement sur la physiologie, économise de l’énergie pour l’organisme et lui permet de retrouver la flexibilité nécessaire pour lutter contre les pathologies somatiques et psychologiques.

Simple d'utilisation, non agressive, sans effets secondaires, la cohérence cardiaque représente aussi un complément intéressant aux traitements classiques, d'où sa légitimation croissante. Elle fait partie des pratiques recommandées par la Fédération Française de Cardiologie dans la gestion du stress. Elle consiste simplement à respirer en respectant un certain rythme afin de réguler le système nerveux.


L’ennéagramme:

C’est un système d’étude des différents profils de personnalités basé sur un protocole dont les praticiens certifiés peuvent proposer l’utilisation afin de comprendre les mécanismes de fonctionnements ancrés en chaque individu.
Éric Salmon, fondateur du Centre d’Études de l’Ennéagramme à Paris, s’est formé auprès de la chercheuse Helen Palmer qui travaillait en collaboration avec Le Dr David Daniels à l’Université de Stanford. Ce Centre d’études forme thérapeutes, psychologues, médecins, coachs depuis 1985.

L’ennéagramme est désormais internationalement reconnu. Il offre une analyse fine des différents profils de personnalités pour un meilleur accompagnement, notamment dans les domaines des ressources humaines. Utilisé à bon escient, cet outil permet d’identifier de quel point de vue chacun·e de nous regarde et perçoit le monde. Il donne de précieuses clefs pour comprendre ses motivations profondes, ses actions ou réactions, et apaiser ses relations, autant avec soi qu’avec les autres. Il ouvre la possibilité au sein d’un couple, d’un groupe, d’une équipe, de se découvrir dans le respect de ses différences, mieux se comprendre et pacifier ainsi les échanges.


L’introspection accompagnée:

Aller vers Soi, s’écouter pour s’entendre. L’introspection, lorsqu’elle est accompagnée, aide à se libérer des pensées qui tournent en boucle et permet de comprendre, en fonction de nos valeurs, notre éducation, nos croyances, ce qui se joue en nous, nous soutient ou nous empêche. Faire le point sur ces pensées permanentes et parasites qui brouillent notre capacité à voir avec clarté là où sont nos possibles, nos réelles aspirations, libère de l’espace mental et créer de l’énergie.

L’introspection, lorsqu’elle est guidée et afin d’éviter tout processus de rumination, invite à s’interroger sur ses motivations profondes et permet de visiter ces pensées, jugements intérieurs et loyautés qui limitent notre épanouissement. Elle redonne le pouvoir de développer cette capacité, parfois perdue, à agir et mener notre vie avec authenticité et dans le respect de qui nous sommes. Son objectif est d’aider à cheminer vers Soi et reprendre confiance.


L’empathie esthétique: 

Le rapport de l’OMS du 11 novembre 2019, basé sur une méta-étude de plusieurs centaines de parutions sur des recherches internationales, indique que l’Art est bénéfique pour la Santé, tant physique que mentale.

Des chirurgiens et médecins neurologues prescrivent à leurs patients opérés de se mettre en contact avec des oeuvres d’Art afin d’optimiser leur récupération et convalescence.

C’est au fond le ressenti intérieur, cette rencontre avec le Beau qui soigne. Le cerveau sans doute en effet, très concrêtement, mais avant tout le lien entre le corps et l’esprit, le lien social.
La beauté ouvre une porte en nous. Entrer en résonance avec le Beau a le pouvoir incroyable de toucher quelque chose au plus profond de notre être, de nous émouvoir, nous réconcilier aussi, avec nous même, avec les autres, avec le monde. C’est notre capacité naturelle d’enfant à s’émerveiller qui s’exprime et notre besoin spirituel d’être humain.

‘Écouter une musique, admirer une peinture, une photographie, lire un livre aboutissent au même résultat : notre cerveau se comporte comme si les notes, les couleurs, les personnages s’y étaient incrustés. Un effet thérapeutique est possible, parfois spectaculaire, une véritable renaissance qu’Aristote appelait catharsis.’ Pierre Lemarquis, neurologue.